LES 4 CLÉS POUR BIEN CHOISIR SON GRAPHISTE
Au même titre qu’un client face à une proposition graphique de 30 logos, avoir du choix est à la fois un luxe et une tunique de Nessus : il faut savoir viser juste ! Face à la multiplication des organismes de formations et nouveaux outils d’édition multimedia, le métier de créatif à connu une courbe exponentielle depuis 2008 (+60% entre 2011 et 2015). Face à cette abondance de graphistes, comment sélectionner celui ou celle qui mènera à bien votre projet ?
Je tiens quand même à préciser que, malgré tout le soin que vous mettrez à choisir votre graphiste, je ne peux pas vous promettre que vous serez épargné à 100% d’une mauvaise expérience, mais ce topic vous permettra de diminuer drastiquement cette possibilité.
Sans plus tarder, voici 4 conseils afin de vous aider à bien choisir votre futur prestataire graphique ! On y va ?
1. Connaissez vos besoins
Pour trouver les bonnes réponses, il vous faut les bonnes questions.
Cette première étape consiste à définir explicitement ce que vous souhaitez. Bien entendu, je ne parle pas de créer vous même les idées, je parle ici de connaître le/les objectifs à atteindre qui nécessitent de faire appel à un graphiste. Qui est votre cible ? Que souhaitez-vous véhiculer comme image ? Où souhaitez-vous communiquer ? Pourquoi ? Quels sont vos concurrents ? Avez-vous des références graphiques qui vous animent ? Quelles-sont vos deadlines, êtes-vous dans l’urgence ?
Les réponses que vous trouverez vous permettrons de mieux comprendre vos besoins et donc, vous aiderons à determiner plus aisément le profil du candidat idéal.
Cette étape est cruciale pour la suite. Un graphiste vous posera la majorité de ces questions donc autant bien faire ce travail en amont et optimiser le temps, mais aussi montrer votre implication et votre sérieux. Cela favorisera les rapports que vous aurez avec celui-ci.
2. Regardez son portfolio
Une fois que vous avez créé votre cahier des charges, vous pouvez maintenant partir à la chasse !
Un portfolio se présente sous forme de site web ou de document PDF, son utilité est de présenter les travaux d’un graphiste. Lors de cette étape, vous pourrez donc analyser l’univers graphique du prestataire, ses compétences (graphisme, motion, ux…), ses précédentes expériences (voir si il est spécialisé dans un secteur d’activité ou non) mais aussi sa faculté à mettre en valeur ses projets.
Attention, vous pouvez savoir beaucoup de choses sur un portfolio et à la fois très peu, donc cette étape n’est pas à prendre à la légère, mais elle ne doit pas non plus prendre une proportion démesurée.
Par exemple, si vous cherchez à développer une marque de bio cosmétiques et que le portfolio face à vous ne comprend aucun job sur cette thématique, ne fermez pas immédiatement l’onglet : il se peut que ce travailleur freelance soit végétarien , nettoyeur de plage bénévole se déplacant à vélo mais qui hélas, n’a jamais eu l’opportunité de travailler sur cette thématique !
Essayez également de trouver son point fort. Cela peut être son jeu typographique, son coup de crayon, sa rigueur, sa justesse de composition etc.. Vous pourrez donc juger en fonction de votre projet si cela est une faculté indispensable ou non.
Le portfolio vous sert de vitrine sur un profil, vous permettant d’avoir de bons arguments pour votre choix final, mais je vous conseillerais d’aller davantage plus loin dans votre observation.
3. Testez le feeling
Ceci est fondamentale car le fait d’avoir une aisance pour exposer vos envies aidera ce dernier à bien assimiler le brief, ce qui aura un impact dans le travail qu’il effectuera.
Proposez un rendez-vous physique de préférence, mais si la distance fait défaut, optez pour une visio-conférence. Et si vous n’aimez pas ce procédé, il reste le bon vieux téléphone !
Evidemment, je préconise cette proximité d’échange uniquement pour les cas de projets d’envergure (création de charte graphique, catalogue 500 pages…) car il faudra que vous soyez au diapason avec celui-ci, puisque rien ne doit être laissé au hasard dans ce type de conception ! Donc exit les échanges uniquement par mail, un graphiste n’est pas une application ou une intelligence artificielle, nous somme des humains, des professionnels ayant besoin de capter les envies, les sentiments et idées de nos client pour les traduire graphiquement : la communication explicite entre les deux parties est de ce fait cruciale.
Avoir un bon feeling avec votre graphiste est une plus value très utile à mon sens, car vous exploiterez au mieux ses compétences et obtiendrez beaucoup plus de sa personne. Profitez-en aussi pour connaître sa façon de travailler.
4. Renseignez-vous sur ses tarifs et sa société
Il n’y a pas de grille tarifaire dans le design car chaque projet est unique. Cependant, chaque freelance possède logiquement un tarif journalier. Ce prix est plus ou moins élevé selon les profils, mais tourne généralement aux alentours de 300€/jour.
N’hésitez donc pas à demander assez tôt quel est son prix journalier afin de ne pas avoir de surprise, mais aussi connaître ses modalités de paiement (pourcentage d’acompte etc.) Dans le cas où le prix annoncé dépasse votre budget, n’hésitez pas à lui proposer des facilités de paiements, la plupart des freelances acceptent ce procédé.
Attention, il est très important de bien signer un devis avant tout transaction monétaire et de bien vérifier la conformité de son activité à l’aide de son numéro SIREN.
Si vous omettez ces formalités administratives, vous prenez alors le risque qu’une personne malhonnête s’enfuit avec votre argent, et n’espérez plus avoir la facture !
Quelques mots pour finir…
Respecter ces 4 règles vous permettra de maximiser vos chances de tirer une bonne expérience dans votre futur collaboration avec un designer. Je vous souhaite que cette aventire sera le début d’une longue coopération ! N’hésitez pas à soumettre vos précédentes expériences avec un prestataire graphique dans les commentaires… et bien sûr de partager !
Passionnément